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La montagne

 

 

 

 

Surprenante, imposante, attirante,

On voudrait qu’elle soit une amie

Solitaire, belle, insolente

On s’étonne de son infini.

Au sommet, l’immense découverte

Vous laisse muet, gai et libre

Grandeur, lumière, silence vibrent

Dans le panorama offert.

Là, une source qui file

A travers cailloux, mousse, fleurs

Ici, la neige éternelle, sans peur

Attend que la nouvelle couche l’habille.

Madame montagne est reine

A chaque saut derrière la paroi

Tout change et la beauté sereine

Vous fait oublier l’autre à chaque fois.

La montée vous met dans l’attente

Les sapins cachant l’arrivée

Puis sans avertir l’éclat du sommet

Vous envahit de sa paix troublante.

Tout est calme, propre, riche

C’est pourquoi l’on voudrait garder

Au plus profond de soi cette sérénité

Pour vivre mieux dans sa niche.

Mais à la descente déjà l’oubli

D’autres voyages sont à faire

Et l’on repart avec l’envie

De revenir respirer cette atmosphère.

 

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